BULLETIN 37 – 2EME SEMESTRE 2013

BULLETIN 37 – 2EME SEMESTRE 2013

SOMMAIRE :

  • Hommages à Nicole Bésineau, à Marcel Picchiol, au commandant de Saint-Marc, lettres au Général Raoul Salan et à Arnaud de Gorostarzu
  • Procès-verbaux d’interrogatoires du Général Raoul Salan, suite.

Hommages

Nicole Bésineau

Nicole Bésineau  est une personnalité unique dans l’histoire de la résistance française en Algérie. Dominique Bonelli, qui, comme son mari, le capitaine Michel Bésineau, a commandé une compagnie du 1er R.E.P., lui rend un hommage que lui seul peut rendre : 

Nicole Bésineau, l’une des deux filles du général Gardy, est « née en octobre 1951, en voyant pour la première fois une prise d’armes au Quartier Viénot » et est « morte le 27 avril 1961 en voyant les légionnaires du 1er R.E.P. monter dans les camions pour ne plus jamais revenir à Zéralda » . De 15 à 25 ans, elle a ainsi vécu intensément la vie de la Légion et des légionnaires. S’il n’était qu’une femme au monde digne d’avoir été légionnaire, c’eût été Nicole Bésineau. 

La grande passion de sa vie a été la Légion. Epouse d’un officier du 1er R.E.P. dont la base arrière est à Zéralda, elle vit le 13 mai à Alger. Sur cet événement majeur de la fraternisation du Forum, traité avec mépris et dénié par les pseudo-intellectuels parisiens, elle a constaté sur place qu’il était vrai. Et l’Algérie française devient le centre de sa vie. 

Dès le 2ème semestre de 1960, alors que l’objectif gaullien de largage de l’Algérie est clairement apparu, elle effectue ses premières missions secrètes – au Pays Basque où réside son père passé en 2e section, à Paris qu’elle avait connu comme étudiante – pour la préparation d’une action d’une partie de l’armée au cours du voyage du général de Gaulle en Algérie, en décembre 1960.  Finalement, rien ne se passe. 

Au début de 1961, elle va voir le colonel Brothier qui commande la 1er R.E. à Sidi-Bel-Abbès, lequel, hésitant, lui dit cependant que si Massu vient, il se mettra à ses ordres. Elle va à Conflans-sur-Loing voir Massu avec le colonel Lacheroy. Accueil glacial. Résultat nul. 

Le 21 avril 1961, elle est du dîner chez le général Saint-Hillier, commandant la 10ème D.P., qui reçoit les officiers du 1er R.E.P. emmenés par le commandant de Saint-Marc. A Saint-Hillier lui rappelant l’épisode difficile d’une opération et lui disant : « Vous m’en aurez fait voir Saint-Marc ! », Saint-Marc répondit : « Et ce n’est pas fini, mon général ! ».

Nicole Bésineau est très active dans les deux derniers jours de la préparation finale du coup d’Alger (voir le numéro 28 du Bulletin des Amis de Raoul Salan). 

Après l’échec du coup d’Alger, elle s’engage totalement et passe dans la clandestinité, confiant ses enfants à sa mère en métropole. Elle n’a, alors comme ultérieurement, pas conscience d’avoir fait un choix car, pour elle, cet engagement était évident. 

Elle devient secrétaire, chauffeur de taxi, trésorière, administratrice du bureau d’action opérationnelle  de l’O.A.S. à Alger. Elle y côtoie plusieurs responsables de l’organisation, dont Roger Degueldre et Jean-Jacques Susini. Elle y rencontre le commandant Bazin venu à Alger dans la perspective de la mise sur pied de l’opération connue comme « le Maquis de l’Ouarsenis ».

Après la mort du capitaine Philippe Le Pivain, pour la première et unique fois, elle voit en tout petit comité le général Salan et apprécie « la sagesse et la force de ses mots ». Après l’arrestation de Roger Degueldre, le 7 avril 1962, toujours clandestinement, elle se rend à Paris avec un commando ayant pour objectif de faire évader Roger Degueldre, ce qui, dans les circonstances, ne semble possible qu’en montant un attentat contre le chef de l’Etat. 

De plus en plus isolée après l’échec des tentatives en ce sens, elle vit à Paris l’exécution d’Albert Dovecar et Claude Piegts, le 7 juin 1962, puis celle de Roger Degueldre, le 6 juillet 1962.  On sait la suite (voir bulletin n°33), le départ et l’établissement en Argentine avec son père ; son mari et quelques amis l’y rejoignent quelque temps plus tard.  

Nicole est condamnée le 31 octobre 1963 par défaut à 15 ans de détention criminelle par la Cour de Sûreté de l’Etat « pour avoir projeté au printemps 1962 l’organisation de l’évasion de la prison de la Santé de l’ex-lieutenant Roger Degueldre et un attentat contre le Président de la République ».   

Le général Gardy décède dans un accident le 27 octobre 1975 ; Michel Bésineau meurt le 27 mars 2012. Nicole le suit dans la nuit du 16 au 17 juin 2013.

C’était une femme exceptionnelle, passionnée, entière, d’un courage fou qui eut un destin absolument poignant, spécialement en 1961-62. 

Michel et Nicole Bésineau en Argentine

Marcel Picchioli

Marcel Picchioli, en 5ème M entre Hocine Monir  et Pierre Gallardo au lycée de Ben Aknoun

3ème accessit de maths

Marcel Picchioli est né le 28 juin 1939 à Bouïra, en Petite Kabylie. Ses parents étaient fonctionnaires aux Impôts, son grand-père maîtrebottier. Sa famille avait émigré en Algérie au XIXe siècle à partir de Corse et de Catalogne. 

Il fait des études sans problème au lycée Bugeaud à Alger et, visant Saint-Cyr depuis toujours, se retrouve à la rentrée de 1957 à la Corniche Weygand du lycée. L’année 1958/59 le voit à la Corniche de Saint-Louis à Paris. Reçu au concours, il est de la 146ème promotion, « Lieutenant-colonel Jeanpierre » – 1959-1961 – à Coëtquidan. Il y retrouve ses camarades, Christian Agius, Michel Holstein, Jean-Claude Méningaud et Guy Taverna.                                               

Tous les cinq – « la Bande des  Cinq »- choisissent l’infanterie métropolitaine et se retrouvent, à          l’automne 1961,   sous-lieutenants à l’Ecole d’Application de l’Infanterie à Saint-Maixent. 

Déjà sous pression depuis le « putsch », le 19 mars 1962 est le détonateur de la décision de Marcel Picchioli et de ses camarades de rejoindre l’O.A.S. et l’Algérie que Michel Holstein a retrouvée dès Noël 1961. 

Affecté par le général Salan, avec Christian Agius[1] et Guy Taverna, à la Région de Constantine sous les ordres du colonel Château-Jobert, Marcel Picchioli s’y active dans les équipes du lieutenant Michel             Alibert. Christian Agius est envoyé à Bougie ; Jean-Claude Méningaud, lui, est affecté dans le Sahel tandis que Michel Holstein fait partie du maquis de l’Ouarsenis. 

A l’indépendance de l’Algérie,  Marcel Picchioli repasse clandestinement en Métropole où il va connaître, selon ses propres mots, « une longue errance, aidé par des Français rapatriés d’Algérie, pauvres et fidèles, se souciant peu de leur sécurité dans ce milieu hexagonal hostile. »

Le 29 novembre 1963, Il est incarcéré à la prison des Baumettes à Marseille. Voici comment il narre, avec l’humour dont il ne se départit pas, sa « visite des geôles gaullistes » : « deux mois en isolement en droit commun aux Baumettes, puis transfert à Fresnes pour effectuer un mois en régime activiste et, enfin, un mois en politique à la Santé, le tout agrémenté d’escales à l’Hôtel de police de Marseille, au fort Saint Nicolas, au fort de l’Est. »

Marcel Picchioli, inculpé de crime contre l’autorité de l’Etat et de délit contre la discipline des armées, comparaît devant la Cour de Sûreté de l’Etat. Les deux sentences, respectivement deux ans et un an de prison sont assorties du sursis. Il se retrouve 2e Classe, engagé volontaire, selon le livret individuel que lui fait parvenir l’Administration des Armées. 

Le périple a duré deux ans. Il n’a qu’un regret : la perte irrémédiable de sa province natale. De longues années plus tard, il est réintégré dans son grade de sous-lieutenant à compter du

27 mai 1974 et admis à l’honorariat le 1er avril 1979. 

Marcel Picchioli avec son épouse Ingrid

Dans la vie civile, il commence à la S.T.N.E. (Société Technique Nouvelle d’Exploitation) Rhônelec à Valence, société spécialisé dans l’équipement ménager ; il y reste de 1964 à 1966 puis entre en mars 1966 au CERN (Organisation Européenne pour la Recherche Nucléaire), à Genève, qui se consacre à l’étude des particules fondamentales subnucléaires et aux forces qui les unissent. A cette fin, il a repris ses études et obtenu un doctorat de 3ème cycle de Sciences Economiques à l’Université de Lyon. Il commence à la radio-protection puis occupe des postes de plus en plus importants aux Achats où il négocie, entre autres, le contrat formidable d’acquisition des milliers d’aimants du grand collisionneur de hadrons (LHC – anneau souterrain de 27 kilomètres de circonférence) qui a permis récemment (juillet 2012) de mettre vraisemblablement en évidence les bosons de Higgs dont l’existence est postulée depuis 1964. Le 1er juillet 2004, après 38 ans au CERN, Marcel Picchioli prend sa retraite. Moins de dix ans plus tard, il décède, vaincu après un combat sans trêve contre ce qu’il appelait « le crabe ».  C’était un homme debout. A son épouse, Ingrid, vont nos condoléances les plus sincères.

Hélie Denoix de Saint Marc

Les lecteurs du bulletin ont certainement eu des échos détaillés par la presse du décès du commandant de Saint Marc et des cérémonies qui l’ont suivi. La messe de funérailles a été célébrée à la Primatiale de Lyon par le cardinal Barbarin. Son homélie a été empreinte de très haute spiritualité sans être éthérée, s’appuyant sur les divers épisodes de la vie du commandant de Saint Marc, dont celui de la prise d’Alger en 1961. L’association était représentée par son président, un vice-président, la secrétaire générale et un membre du conseil d’administration, sans compter de nombreux adhérents.

Nous présentons dans ce numéro quelques- unes des treize lettres écrites par le commandant de Saint Marc au général Salan et figurant dans les archives du général. La première date du 27 décembre 1965, soit trois jours après la libération de Tulle de l’ancien commandant en second du 1er R.E.P. ; la dernière est datée du 26 octobre 1982.  

Le 27 décembre 1965

Mon général, en ces jours premiers de ma liberté, je voudrais vous dire que celle-ci ne sera pour moi vraiment complète que lorsque vous aurez vous-même et tous vos compagnons retrouver la vôtre. La formule n’est pas nouvelle mais croyez bien qu’elle est chez moi profondément sincère. Je regrette de  n’avoir pu saluer Madame Salan et Dominique avant mon départ. Pouvez-vous transmettre à Madame Salan l’expression de mes respectueux hommages et à Dominique celle de toute mon amitié.

J’espère tenir ma promesse et donner à Tulle des nouvelles régulières. Vous savez que je suis à votre disposition et à celle de votre famille pour tout service que vous pourriez me demander.

En vous présentant mes vœux, je vous prie de croie mon général, à mes sentiments respectueux, dévoués et plus que jamais fidèles

Hélie

Le 30 mars 1966

Mon général, j’ai été infiniment heureux d’avoir pu saluer Madame Salan et d’avoir pu m’entretenir avec elle. Elle pourra vous donner de mes nouvelles qui sont bonnes. Les frères Julien et Pierre[2] vous ont peut-être dit de leur côté que je commence en principe à travailler début mai à Lyon.

Depuis ma sortie de Tulle trois mois se sont déjà écoulés et j’ai parfois quelque mal à mettre de l’ordre dans mes idées. D’abord, toute une partie de moi-même reste à Tulle et y restera tant que vous y resterez ; ensuite, il est très difficile de faire la synthèse entre des impressions souvent très contradictoires.

Messe de funérailles à la Primatiale Saint Jean de Lyon

A la sortie de la messe, le cercueil du commandant de Saint Marc est porté par six légionnaires du 2ème  R.E.P.

Ainsi, s’il est certain que l’on se trouve devant une opinion amorphe, il est non moins certain qu’elle a fort mauvaise conscience quand on leur parle des prisons politiques. S’il est certain que l’avenir politique paraît très confus, il est non moins certain que l’usure du pouvoir actuel paraît à nombre d’observateurs sérieux comme une indiscutable réalité.

De tout cela, il est impossible bien évidemment de tirer des conclusions, si ce n’est de constater, une fois de plus, l’ambigüité d’une situation dont il faudrait peu de choses pour qu’elle se mette à évoluer rapidement.

Pardonnez-moi d’enfoncer des portes ouvertes, mais ces impressions que je vous livre, même si elles manquent d’originalité, ont au moins le mérite de m’avoir frappé à la sortie. 

Vous devinez que tous les gens que je rencontre, et j’en ai rencontré beaucoup depuis trois mois, sont très avides d’avoir de vos nouvelles et celles de tous les compagnons de Tulle. C’est vous dire que vous n’êtes point oubliés.

En vous demandant de transmettre à tous autour de vous mon souvenir, je vous prie d’être assuré vous-même, nom général, de mes sentiments déférents, dévoués et très fidèles.

H. de Saint Marc

Ce mercredi (6 avril 1966)

Mon général, croyez bien qu’en ces jours où trois de nos anciens et très fidèles compagnons[3] vous ont quitté, mes pensées ont été  avec peut-être plus d’acuité que d’habitude vers vous-même et la communauté détentionnaire tulloise (— ?) mais très réduite.

Sachez que tous les amis, et ils sont nombreux, sont auprès de vous entre ces quatre murs au milieu desquels une partie de moi-même demeure encore et demeurera tant que vous-même y resterez. Je vous demande de transmettre à Madame Salan votre souvenir déférent ; amical à Dominique et d’être assuré vous-même de mes sentiments respectueux, dévoués et très fidèles.

Hélie de Saint Marc

Le 29 janvier 1967

Mon général, le mois de janvier s’achève et nous sommes nombreux à nous souvenir que pour vous,  c’est un nouveau mois d’iniquité qui se termine. 

Comment exprimer notre révolte de vous savoir encore enfermé et notre mauvaise conscience d’être libres alors que vous ne l’êtes point ?

Notre existence de Français moyen s’écoule sans incident notable entre une vie professionnelle sans grand intérêt et au milieu d’une opinion qui borne son univers à des préoccupations égoïstes. Les élections[4] ? Il y a deux mois, je tenais la majorité actuelle pour gagnante à nouveau. Mais depuis quelques semaines, une certaine brise s’est levée. Est-ce le début d’un vent violent ou un souffle sans lendemain ? L’avenir seul nous le dira.

Sachez mon général que nous restons proches de vous-mêmes et de tous les vôtres par nos pensées de chaque jour. Vous ne pouvez point être oublié.

Je vous prie de croire à mes sentiments dévoués, très fidèles et très déférents.

H. de Saint-Marc

Le 23 décembre (1978)

Mon général, en cette fin d’année, je viens vous présenter mes respects. La formule est banale mais elle traduit à votre égard ma profonde fidélité. Malgré le temps qui passe, malgré mes silences et mes absences (au sujet desquels je plaide entièrement coupable), je n’oublie pas et ne suis pas près d’oublier les années d’espérance et d’épreuves que nous avons vécues ensemble, ni ces combats d’outre-mer que nous avons menés. Ceux-ci apparaissent maintenant sous un jour peut-être plus véridique que jamais. Alors que les drames atroces d’assassinats collectifs et d’exodes s’étalent quotidiennement aux premières pages de l’actualité[5].

Je formule pour vous-même et les vôtres tous mes vœux et je vous prie d’être assuré, mon général, de mes sentiments déférents et de très grande fidélité

Hélie de Saint-Marc

Le 26 octobre (1982)

Mon général, les pantalonnades et les cris de haine dont l’assemblée nationale vient d’être le théâtre[6] me donnent l’occasion (si l’on peut dire !) une fois encore, une fois de plus, de vous dire mon très grand attachement et de vous assurer de mes sentiments, si vous le permettez, très amicaux et de très grand respect. Hélie de Saint Marc

Arnaud de Gorostarzu

Arnaud de Gorostarzu était cousin germain d’Hélie de Saint Marc par sa mère, née Buhan. Il était très proche de l’association des amis de Raoul Salan.

En 1960 et au début de 1961, il avait assuré la liaison entre le général Salan en Espagne et divers correspondants en métropole et en Algérie, dont les généraux Challe, Gardy et Faure. Il avait bien voulu que le récit de ses missions soit publié dans le bulletin de l’association, ce qui fut fait aux numéros 25 et 27. Son témoignage est de tout premier intérêt pour qui s’intéresse à la genèse du coup d’Etat d’Alger du 22 avril 1961. Arnaud de

Gorostarzu, pour son action dans les Intervention de Pascal Arrighi,  réseaux clandestins du sud-ouest en (J.O. du 13 nov. 1961, p.4478) 1961-62, avait été incarcéré dans les geôles gaulliennes de Dax et de Bayonne dans des conditions si détestables que Pascal Arrighi avait cité son cas lors de la séance du 12 novembre 1961 à l’Assemblée nationale. 

Resté en relation avec Michel et Nicole Bésineau qui avaient été très liés à son frère Bertrand, Arnaud de Gorostarzu avait transmis à l’association, avec leur accord, une copie du récit – rédigé dès juin 1961 par le général Gardy – de la préparation et du déroulement du coup d’Alger, tels que ce dernier les avait vécus. Publié dans les numéros 28 et 29 du bulletin, ce récit, inédit par ailleurs, est un document majeur pour l’histoire du « putsch ».  

Arnaud de Gorostarzu avait eu la grande tristesse de perdre son épouse, Elisabeth, née Trollé, au début de janvier 2011.            

Nos condoléances les plus sincères vont à leurs enfants.

Procès-verbaux  d’interrogatoires du général Salan (suite)

(A suivre)

Appel de cotisation 

pour l’année 2014

Cher ami,

nous venons vous prier de bien vouloir faire parvenir votre cotisation pour l’année 2014.Vous savez que l’association ne vit que par ses adhérents qui lui fournissent ses seules ressources. Dans la période de perte de tous ses repères que vit la France, il est important qu’existent et agissent, sous diverses formes, des groupes qui ne subissent pas, qui maintiennent et qui préparent le renouveau de la patrie. 

L’association des Amis de Raoul Salan est l’un de ces groupes.

Elle mène actuellement plusieurs projets qui, en faisant connaître au-delà de notre cercle amical l’action du général Salan et de ses compagnons, participent du combat pour la France :

  • le soutien très concret à Pierre Pellissier, bien connu de tous, dont la biographie du général Salan sortira chez Perrin en janvier 2014
  • la collaboration avec Max Schiavon, historien très remarqué pour ses biographies du général Georges et du général Vauthier, en vue de la publication en 2014 d’un album consacré au général Salan qui comportera environ 300 illustrations
  • l’élaboration et la réalisation d’une médaille du général Salan de très belle facture qui sera proposée en priorité aux adhérents de l’association
  • la recherche du meilleur partenaire pour la réalisation d’un film sur le général Salan avec pour objectif de le faire diffuser sur une ou plusieurs chaînes de télévision.

Si vous souhaitez que ces actions continuent et se développent, nous vous serions très reconnaissants de bien vouloir faire parvenir à notre trésorier le montant de votre cotisation en remplissant le bulletin cidessous et en le faisant parvenir avec un chèque à l’ordre de :

« Les Amis de Raoul Salan » à :

Olivier FIGUERAS

14 rue José-Maria de Hérédia

75007 Paris

—————————————————————————————————————–

Nom : ……………………………………………… Prénom :…………………………………

Adresse : ………………………………………………………………………………………..

Code Postal :…………………………………..Ville :…………………………………………

règle ma cotisation pour 2014 : 

□ 20 €    □ 25 €   □ 30 €   □ 50 €   □100 €   □ Autre somme

□  Souhaite un reçu fiscal donnant droit à une réduction d’impôt de 66% de la cotisation     Le reçu sera envoyé au printemps 2015


que nous remercions vivement pour les précisions qu’il nous a apportées

Commandant Julien Camelin et lieutenant de vaisseau Pierre Guillaume encore détenus à Tulle

Commandant Camelin, lieutenant de vaisseau Guillaume et colonel Bertrand de Seze

Elections législatives des 5 et 12  mars 1967 qui virent la majorité gaulliste à l’assemblée se réduire à une voix

Drame des boat people fuyant le Vietnam communiste et génocide réalisé au Cambodge par les Khmers rouges

Le 21 octobre 1982, lors de la discussion du projet de loi relatif au « règlement de certaines conséquences des événements d’Afrique du Nord » (en particulier réintégration en 2ème  section des généraux ayant été condamnés en 1961/62), Jean Foyer (gaulliste), Michel Debré (gaulliste), Pierre Joxe (socialiste), Guy Ducoloné (communiste) ont été les plus virulents pour faire retirer cette disposition du projet de loi. Ils y ont réussi mais le président de la République, François Mitterrand, demanda à son premier ministre, Pierre Mauroy, d’engager la responsabilité du gouvernement pour rétablir cette disposition. Ce qui fut fait le 23 novembre 1982. En l’absence de dépôt d’une motion de censure, le projet de loi initial fut adopté.

Les commentaires sont clos.