Algérie 1956-1958

Algérie 1956-1958

8 Janvier 1957 : Note confidentielle du général Salan au général de Bollardière lui demandant que la tenue et la discipline s’améliorent dans son secteur.


 1er février 1957 : Procès-verbal de l’audition du docteur René Kovacs par le commissaire central de police d’Alger au sujet de l’attentat du 16 janvier 1957 

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SURETE NATIONALE EN ALGERIE
Sécurité Publique
Alger
 
PROCES-VERBAL

L’an mil neuf cent cinquante sept et le premier du mois de février, Nous, Builles Jean, Commissaire Central de Police, officier de Police judiciaire, auxiliaire de M. le Procureur de la République, assisté du Commissaire Principal Constant Edouard pris comme greffier ad hoc.


Entendons le Docteur Kovacs René, 32 ans, demeurant à Bouzareah, villa l’Horizon, qui, à nos interpellations, déclare :
« Si je me décide à faire certaines déclarations, c’est, en mon âme et conscience et après mûre réflexion, pour éviter aux protagonistes de cette malheureuse affaire les inconvénients majeurs qu’elle n’aurait pas manqué de leur susciter.
Aux environs du début du mois de décembre 1957, je reçus la visite de M. François Knecht, habitant Paris, et marié à une de mes amies d’enfance d’Alger. Il avait appris quels sentiments actifs nous manifestions chaque fois que nous pensions que l’intérêt de notre patrie nous interdisait de rester passifs.
Il m’exposa les tenants et aboutissants d’une certaine situation qui pouvait se résumer de la sorte : « Il existait à ¨Paris un Comité de 6 membres parmi lesquels figurent le sénateur Michel Debré, M. le député Pascal Arrighi et, si mes souvenirs sont exacts, M. Giscard-Monservain (nom donné avec les plus expresses réserves) ».
Je ne connais pas les noms des autres membres.
M. François Knecht était chargé d’établir une liaison avec nous pour nous mettre au courant de cette situation et nous prévenir de l’arrivée prochaine de M. Arrighi et de M. Griotteray, officier à l’Etat-Major du général Cogny. Effectivement, quelques jours plus tard, à la suite d’un rapide déplacement au Maroc, il fut de retour à Alger pour y voir M. Arrighi en provenance de Paris.
Le même jour, arrivait du Maroc M. Griotteray qui accompagnait le général Cogny. C’était le 16 décembre 1956.
Le 16 décembre dans la matinée, je vis M. Griotteray qui me fut présenté à mon domicile par François Knecht. Au cours de cette rapide et première conversation, M. Griotteray me donna des explications qui devaient être complétées l’après-midi même par M. Arrighi que François Knecht amena à mon domicile aux environs de 17heures. Auparavant, vers 15h30, j’avais rencontré le général Cogny à l’hôtel Saint-Georges dans la chambre de Griotteray, présenté par celui-ci. Cet entretien se borna simplement en un échange de vues sur la situation sans aborder le problème politique.
L’entretien avec M. Arrighi, par contre, fourmilla de points intéressants. Il peut se résumer comme suit : M. Arrighi attendait du général Cogny que celui-ci arrivât inopinément pour prendre la place du Ministre-Résident !! Quant à la suite des événements, à la suite de ce coup de force sur les modalités duquel il ne nous donna aucun éclaircissement, le centre d’intérêt politique de toute l’affaire devait se transporter dans la métropole; selon sa propre image « c’était une bombe allumée ici qui devait exploser dans la métropole ».
Voici donc quelles hypothèses avaient été envisagées par les 6 membres du groupe dont il est fait mention plus haut et dont Arrighi était le porte-parole.
Au point de vue des répercussions sur le plan politique métropolitain, les hypothèses suivantes avaient été avancées :
   1.Statu Quo
   2.Démission du gouvernement actuel et remplacement par un gouvernement d’Union Nationale
   3.Prise par la force du Pouvoir avec les groupes d’action de Biaggi dans lesquels cependant M. Arrighi n’avait qu’une confiance relative
   4.Coupure entre la Métropole et l’Algérie avec toutes les conséquences prévisibles et imprévisibles qu’elle entraînait
   5.Scission de la Chambre en deux parties : la partie « dissidente » dont les membres se seraient déjà comptés se serait alors tournée vers le Président de la République pour lui demander de constituer un Gouvernement de Salut Public. Je crois bien qu’il a, à ce moment-là été question d’une démarche préalable qui aurait été faite auprès du Président de la République par le sénateur Debré


 Question : Qu’entendez-vous par « scission de la Chambre » ?
 Réponse : La partie dissidente de la Chambre serait constituée par les membres d’un intergroupe animé par M. Arrighi et au nombre de 150 environ.
 Assistaient à cet entretien M.M. François Knecht, Castille Philippe et Fechoz Michel.
A ces considérations nos réactions furent les suivantes : jamais nous ne nous prêterions à aucune manœuvre susceptible d’entraîner une division, quelle qu’elle soit, entre Français. Ensuite, M. Arrighi, pour la constitution du futur gouvernement, voyait la Présidence du Conseil échoir, pour 2 ans, à M. Soustelle. Quant au général Cogny, il aurait été destiné à remplir une tâche secondaire : « Secrétaire d’Etat à la Guerre ou Ministre de l’Afrique du Nord » pour citer ses propos mêmes.
Nous lui demandâmes alors ce qu’il attendait de nous : il voulait avoir notre opinion sur la date à prévoir éventuellement en fonction du climat de la population. Sans d’ailleurs attendre une réponse, il enchaîna en précisant que les dates optima devraient être situées entre le début et la fin des vacances parlementaires de fin d’année ; autrement dit du 23 décembre au 8 janvier1957 ; plus précisément, il avait fixé la date du 29 décembre.
Au cours de cette conversation, le nom du général Salan a été prononcé ; j’ignore par lequel de nos trois interlocuteurs ; le ton de la réponse pouvait laisser entendre que ce général était gênant pour les plans prévus. Nous nous sommes quittés froidement avec M. Arrighi sans qu’aucune décision n’ait été prise quant à notre concours éventuel.
Le 29 décembre qui a été marqué par les obsèques de M. Froger n’a pas vu l’arrivée du général Cogny malgré les efforts que François Knecht a faits.
Il a téléphoné en ma présence du 676 65 / 642 67 (North African) domicile algérois de François Knecht chez son beau-frère, M. Bouteau. Le général aurait selon lui répondu « J’ai pris bonne note ».
A la demande de François, j’ai fait envoyé un télégramme au général Cogny par l’intermédiaire du docteur Lagrot qui m’a rendu service.
J’ai omis de vous dire qu’entre le 16 et le 29 décembre, j’ai reçu la visite de M. Jacques Sauvage résidant au Maroc et ami de François et de Griotteray. Le télégramme dont je viens de vous parler avait déjà été …. lors de sa….par Sauvage qui n’était pas là le 29 décembre. A ce télégramme, il n’y a eu, à ma connaissance, aucune réponse.
Début janvier, Griotteray et Arrighi sont venus à Alger; je n’ai pas vu Arrighi, mais, par contre, le quatrième jour de son séjour, j’ai rencontré Griotteray au domicile de M. Tréguier, 9 rue Edouard Cat. L’entretien s’est déroulé en présence de François Knecht mais Castille et Fechoz ont du rester dehors, n’ayant pas été accueillis.
Cet entretien fut orageux du fait que, quoique hostiles à une solution de force, nous étions déçus par l’absence de nouvelles et par la carence du général Cogny que nous ne savions comment interpréter. C’est au cours e cet entretien qu’il fut question du général Salan dans les conditions suivantes : la conversation roulant sur les événements et la possibilité de les résoudre au mieux, Griotteray a fait allusion au général Salan dans ce sens : « ……..mais il y a Salan, s’il disparaissait cela serait tout autre chose et les difficultés seraient aplanies », ceci accompagné d’un geste du bras. C’est à partir de ce moment que germa dans mon esprit ainsi que dans celui de Castille et de Fechoz, quand je leur eu rapporté l’entretien, l’idée de l’attentat contre la Xème Région.


Question : Que savez-vous des activités du général Faure ?
Réponse : Le général Faure m’a été présenté tout à fait fortuitement par son cousin Davis, ingénieur à l’Institut Géographique National habitant à Alger, début novembre dernier. Nous nous sommes rencontrés plusieurs fois et, à chaque fois, il allait un peu plus loin dans la découverte de ses plans, ceux-ci changeant constamment, seule l’idée directrice ne changeant pas : « prendre le pouvoir en Algérie ».
Le général Faure était au courant du Comité des six d’autant plus qu’il me déclara un jour en faire partie et qu’il ne se cachait pas que c’était M. Debré qui l’avait envoyé ici.
Je dois vous dire que Knecht François m’avait informé qu’il devait rencontrer incessamment le général Faure. Lui ayant appris que je le connaissais, il m’a dit de le contacter et de l’amener en lui donnant comme garantie la nom de Griotteray. J’ai accompli ma mission. François rencontra le général Faure, mais le contact n’ayant pas été heureux, François retourna à Paris d’où il m’envoya un mot d’introduction en sa faveur auprès du général Faure, lequel mot était rédigé par M. Debré sur une carte à en-tête du Conseil de la République. François arriva quelques jours après et revit le général Faure.
Au bout de quelques entrevues, je me rendis compte que le général Faure travaillait pour son propre compte.
Le général Faure s’intéressait tantôt aux télécommunications, tantôt aux forces blindées qui devaient appuyer l’attaque des points sensibles.
J’ai appris, à propos de blindés, sans pouvoir dire quelle personne, qu’il avait convoqué l’UT 8199, qu’un gars s’est étonné d’être rappelé pour la deuxième fois alors qu’il venait d’être libéré très peu de temps avant et avait écrit une lettre parvenue entre les mains du colonel Ginestet qui s’est étonné de trouver sur la convocation la signature du général Faure qui n’avait rien à voir en la matière.
La rupture avec le général Faure se situe vers le 19 ou le 20 décembre, jour où il m’exposa sa décision de faire prendre de force à 11h45 le 29 décembre le Commissariat Central, la Préfecture d’Alger et d’autres points stratégiques par des civils, projet que je repoussais du fait qu’il y aurait eu mort d’hommes. Il disposait, me dit-il, de 350 civils pourvus d’armes de poing. Je dois dire d’ailleurs que mes souvenirs sont assez flous en ce qui concerne cette dernière indication. Notre entretien s’est terminé par la phrase suivante dite d’un ton coléreux : « Les civils, moi je les emmerde »…
Immédiatement après, rentrant chez moi, j’ai fait part de mon indignation à Jacques Sauvage et à François Knecht invités à ma table ce jour-là.


Question : Quels étaient les contacts du général Faure à Alger ?
Réponse : Il était assez discret à ce sujet et ne m’a parlé que des seuls poujadistes, en particulier de M. Goutailler. Il parlait également du colonel André et de « ses tueurs ».


Question : Quels étaient les contacts du général Faure à Paris ?
Réponse : Outre le sénateur Debré, il était très lié avec Poujade auprès duquel  il m’a dit avoir placé une femme, Mme X. J’ai appris également par François Knecht qu’il avait reçu d’un certain colonel Arnoux, surnommé «l’œil du Vatican », si mes souvenirs sont exacts, une somme de 300.000 francs destinée à sa propagande personnelle.
P.I. Je me souviens également qu’au cours d’une de nos conversations il a fait allusion aux généraux Dulac et Allard comme à des amis personnels destinés à occuper un poste de choix si son plan réussissait.
J’ignore si le comité des 6 avait des relations sur le plan international mais j’ai appris par François Knecht que Griotteray avait des contacts avec de nombreux pays étrangers, particulièrement avec l’Espagne. Selon Knecht, l’Espagne était particulièrement favorable au plan des 6.
P.I. François Knecht m’a rapporté également que M. Lehideux était un banquier, trésorier du groupe.
 

Lecture faite, persiste, signe et signons avec messieurs Podevin Pierre et Constant Edouard, Commissaires Principaux pris comme greffiers ad hoc.


 7 Mars 1957 : Lettre du général de Bollardière au général Salan protestant contre la nouvelle organisation de commandement mise en place le 7 janvier 1957 dans la zone Nord Algérois 


 28 Mars 1957 : Rapport du général Allard, commandant le corps d’armée d’Alger, à la suite d’un entretien avec le général de Bollardière 


 29 Mars 1957 : Fiche du général Loth au sujet des effectifs des états-majors du secteur Est de l’Atlas Blidéen 


 29 Mai 1957 : Projet de tract FLN tentant de rejeter sur la France la responsabilité du massacre (perpétré en fait par le FLN)  de la totalité des 303 habitants de Mechta-Kasbah à Mélouza 


Documents récupérés à l’imprimerie de la rue de Jéricho le 17/10/57 sur indications de Bellal (du comité zonal de renseignements), extraits d’un dossier ayant appartenu à Haffaf Areski dit « Houd »
 
– PROJET DE TRACT
– FRONT DE LIBERATION NATIONALE
– LA TUERIE DE MELOUZA

 
Un drame affreux vient d’ensanglanter la terre algérienne déjà si éprouvée par les crimes sans nom d’un colonialisme aux abois. Toute la population mâle du douar de Melouza a été sauvagement assassinée.
Si ce carnage s’inscrit normalement dans la longue liste des crimes collectifs organisés avec préméditation et exécutés froidement par l’armée française dite de « pacification », il dépasse de beaucoup tout ce que tout esprit sain peut imaginer. Aux crimes délibérés s’ajoute cette fois une exploitation politique savamment orchestrée.
L’impérialisme français, ne pouvant obtenir sur la glorieuse Armée de Libération Nationale une victoire militaire, a recours à une machination diabolique pour tenter de discréditer l’A.L.N. et le F.L.N.. Ce sont les
« commandos noirs » dont le travail a fait tout récemment l’objet des louanges dithyrambiques de la feuille impérialiste « L’ECHO D’ALGER » qui se sont chargés de cette vile besogne. L’inqualifiable forfait était déjà préparé et devait, selon ses criminels instigateurs, répondre à un triple objectif.
Les exactions (arrestations en masse, tortures, exécutions sommaires, expéditions punitives avec amende collective, vols et viols), devenues trop innombrables pour être contestées, ont fini par émouvoir les consciences libres en France comme à l’étranger. Braquer l’opinion publique française et étrangère contre notre mouvement de libération nationale, tel est le but essentiel de l’opération.
En second lieu, la vacance du pouvoir en France, l’attitude incertaine de certains groupes politiques et l’évolution favorable de l’opinion pour une solution négociée, affolent les dirigeants de la politique algérienne. Faisant feu de tout bois, ces éléments réactionnaires veulent imposer la constitution d’un gouvernement qui serait à leur dévotion avec en tout premier lieu le maintien de Lacoste en Algérie, ce qui est tout un programme.
Par ailleurs, le problème des réfugiés algériens en Tunisie et au Maroc, porté devant les instances internationales, rend intenable la position de la France. Comme ses hommes au pouvoir, les Mollet, Lacoste et autres Pineau, ont perdu toute audience et ne sont pris au sérieux par personne de par le monde, il a été fait appel au vieillard de l’Elysée* pour ajouter un mensonge de plus et détruire le peu de crédit dont peut se prévaloir le chef de l’Etat français.
Sans doute son appel à la conscience universelle aurait-il eu quelque écho s’il avait été précédé de la moindre intervention de sa part lors des ratissages et des tueries antérieures. Un silence complice sur le plus récent de ces assassinats collectifs, celui du Ruisseau, en plein centre de la capitale, qui a fait plus de 40 morts selon les « communiqués officiels », fait que « l’appel au monde civilisé » sonne bien creux.
En fait, l’abominable machination politico-militaire tend à démontrer qu’avec le départ de la France, l’Algérie serait à feu et à sang. Le même langage, les mêmes procédés ont déjà servi dans un passé récent à propos de l’Indochine, de la Tunisie et du Maroc. Les accusations mensongères ne trompent plus personne.
C’est pourquoi, le F.L.N. peut s’adresser solennellement à la conscience universelle pour proclamer à la face du monde civilisé son indignation devant la sauvagerie de cette tuerie dont seule l’armée française assume l’entière responsabilité. Il s’incline avec émotion devant la mémoire de nos martyrs de Melouza et d’ailleurs. L’Algérie combattante avec son peuple uni derrière le F.L.N. et l’A.L.N. a trop conscience de ses responsabilités historiques pour se laisser détourner de sa mission. Cette mission, le colonialisme l’a appris à ses dépens, s’achèvera le jour prochain où l’Algérie sera libre et indépendante
 
VIVE L’ALGERIE LIBRE ET INDEPENDANTE !
VIVE LE FRONT DE LIBERATION NATIONALE !
VIVE L’ARMEE DE LIBERATION NATIONALE !

Le Président René Coty


 Juin 1957 : Bombes utilisées par le FLN pour les attentats contre la population civile d’Alger 


Enfants blessés à Alger lors des attentats commis par les équipes de Yacef Saadi.


 26 Juillet 1957 : Lettre du général Cogny au général Salan à la suite d’une confrontation avec le docteur Kovacs, organisée par le juge d’instruction de l’affaire de l’attentat du bazooka 


COMMANDEMENT SUPERIEUR INTERARMEES 
DES TROUPES FRANCAISES AU MAROC

Alger – 26 juillet 1957

LE GENERAL
 

Mon Général,

Permettez-moi de vous écrire ce simple mot en sortant de chez le juge d’instruction, après une longue séance de confrontations. Je pense que l’affaire a fait un pas décisif, les extraordinaires affabulations de Kovacs étant apparues au grand jour, et à grand renfort de contradictions.
Je joins à cette lettre une courte fiche sur une question qui me préoccupe beaucoup, et je vous serais reconnaissant de me faire connaître votre avis.
Veuillez agréer, mon Général, l’expression de mon très respectueux dévouement.

Cogny


 25 Septembre 1957 : Confession de Yacef Saadi sur son parcours et ses activités au sein du FLN
Procès-verbal d’audition de Yacef Saadi sur le rôle de Hatab (dit Habib) Reda dans le réseau de poseurs de bombes du FLN à Alger 


Procès-verbal d’audition de Yacef Saadi sur le rôle de Hatab (dit Habib) Reda dans le réseau de poseurs de bombes du FLN à Alger.


 8 Octobre 1957 : Synthèse établie par le colonel Godard, d’après les confessions de Yacef Saadi et Drif Zohra, sur une quarantaine de membres du FLN 


 10 Octobre 1957 : Procès-verbal d’audition de Yacef Saadi sur le rôle d’Hassiba Ben Bouali


 18 Mai 1958 : Texte intégral de l’écoute d’une conversation téléphonique entre le préfet d’Orléansville, Raymond Chevrier, et le ministre de l’intérieur du gouvernement Pflimlin, Jules Moch


Lettre du général Gracieux, commandant la 9ème D.I. et le secteur d’Orléansville, au général Salan donnant sa version des événements survenus la veille à Orléansville.


 23 Mai 1958 : Lettre du préfet d’Alger, Serge Baret, au général Salan s’excusant de ne pouvoir participer à une cérémonie le lendemain 


 24 Mai 1958 : Lettre du général Salan au général de Gaulle l’informant de l’état d’esprit et de la situation en Algérie 


 29 Mai 2958 : Télégramme du commandant Vitasse au général Jouhaud, commandant la 5ème région aérienne (Algérie), indiquant l’accord du général de Gaulle pour le déclenchement de l’opération Résurrection


 Brouillon du télégramme du général Salan au général Miquel, commandant la 5ème région militaire (Toulouse) relatif à l’exécution de l’opération Résurrection.


 30 Mai 1958 : Arrêté de réquisition des personnels et des aéronefs civils en Algérie, signé du général Salan


Brouillon du télégramme du général Salan au général Miquel indiquant les conditions précises de déclenchement de l’opération Résurrection.


 9 Juin 1958 : Télégramme du général Salan au général de Gaulle insistant pour que le préfet Serge Baret soit nommé secrétaire général auprès du Délégué Général du Gouvernement (qui n’est autre que le général Salan) 


 10 Juin 1958 : Fiche récapitulative de la mission du général Dulac, envoyé par le général Salan auprès du général de Gaulle le 28 mai 1958 


 18 Juin 1958 : Lettre d’Alexandre Sanguinetti au général Salan le remerciant et se mettant exclusivement à ses ordres

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